Vue panoramique de la Réserve des Chenevières de Guévaux
Agriculture

Chenevières-de-Guévaux: agriculture et nature

Au bord du lac de Morat, la réserve naturelle des Chenevières de Guévaux associe protection de la nature et agriculture.

Naissance de la réserve et exemples de quelques mesures mises en œuvre

Au bord du lac de Morat, la réserve naturelle des Chenevières de Guévaux associe protection de la nature et agriculture. Après l’abaissement du niveau du lac à la fin du 19e supprimant les inondations qui permettaient de rouir le chanvre, des terres cultivées et un marais se sont développés. Sur ces terres communales établies en réserve naturelle en 1999 par convention en faveur de Pro Natura Vaud un projet de valorisation écologique débuté dès 2003 a permis :

  • L'installation de belles prairies de fauche d’environ 1.5 ha inscrites en surface de compensation écologique.
  • L'extension, en 2004, du marais existant sur une ancienne terre ouverte, par le semis de fleurs de foin collectées dans le marais voisin, doublant ainsi sa surface initiale pour arriver à environ 1 ha.
  • La plantation d'un verger haute-tige de 23 fruitiers sur une surface de quelques 1,5 ha.
  • L'aménagement de ruisseaux et d'étangs.
  • La création d'un sentier destiné au passage des piétons qui suivent les rives du lac.
  • La création, avec de la terre issue de la creuse des étangs, d'une butte ensemencée à partir d’une prairie maigre de la région.

Une gestion en adéquation avec le contexte agricole du site

Un exploitant agricole gère les surfaces mécanisables, les bénévoles de Pro Natura soutenus par des civilistes et des professionnels s’occupent des zones où les interventions sont plus manuelles. L’exploitant agricole est systématiquement impliqué dans les décisions de gestion de façon à intégrer ses idées et ses besoins dans le cadre de leurs interventions. L’intérêt floristique des parcelles concernées lui permet de bénéficier des contributions prévues pour les surfaces agricoles liées à la compensation écologique.